Les membres du personnel de l’IASB ont accueilli les visiteurs de tous âges, transmettant leur savoir et leur motivation pour les sciences de la Terre et de l’espace. Lors de ces portes ouvertes, une de nos scientifiques a réalisé une fresque en direct, qui illustre ce rapport annuel.
Mettre le citoyen au cœur de notre recherche
Les locaux de l’IASB étant trop exigus que pour accueillir le grand nombre de visiteurs annoncés – 8500 personnes sont passées nous rendre visite pendant ce week-end - c’est principalement dans une tente érigée sur les pelouses du Pôle Espace que s’est présenté notre institut.
L’espace de l’IASB se voulait interactif et ludique. Le but étant de mettre le citoyen au cœur de notre recherche en partageant avec lui quelques-uns des aspects de la recherche que nous faisons chaque jour.
De la peinture à la réalité virtuelle en passant par les maquettes
Outre les posters réalisés pour présenter nos activités de façon accessible pour tous, les visiteurs pouvaient s’immerger dans l’espace grâce à plusieurs programmes disponibles sur nos casques de réalité virtuelle ou participer à un atelier sur la spectroscopie ou la météorologie spatiale.
Différentes maquettes étaient aussi exposées, dont celle:
- de la mission ExoMars de près de 4 mètres d’envergure
- de la maquette de Rosetta, une mission cométaire à laquelle a participé l’institut,
- du satellite PICASSO, qui analyse la distribution de l’ozone dans l’atmosphère
- de TROPOMI, une mission d’observation de la Terre.
Ces maquettes et bien d’autres objets, servaient de prétexte aux visiteurs pour débattre de ces missions avec les nombreux chercheurs impliqués. Il s’agissait donc d’une occasion unique d’en apprendre davantage sur les projets spatiaux sur lesquels nous travaillons mais aussi sur les projets passés et futurs, et surtout de rencontrer les équipes de scientifiques et d’ingénieurs.
Les sujets présentés dans notre espace allaient de la qualité de l’air au climat, en passant par l’ozone, l’aéronomie planétaire, l’ingénierie, le rayonnement solaire et la physique spatiale, sans oublier la présentation d’Europlanet society et des services de supports.
Des chambres à brouillard et à aurores au mini Houston belge
Parallèlement à cet espace sous tente, de nombreuses conférences ont été organisées, ainsi que des démonstrations montrant par exemple la formation d’une aurore polaire ou encore la présentation d’une chambre à brouillard, un dispositif permettant d’étudier le fonctionnement des particules élémentaires. Au 3e étage de notre bâtiment, les visiteurs pouvaient aussi voir le B.USOC, le mini Houston belge, qui se présentait dans ses locaux.
Pendant ce week-end, les visiteurs ont aussi pu découvrir les aquarelles de notre collègue, « Ward Neefs » qui représentaient combien cet institut, notre institut, fait partie de nous.
Ces portes ouvertes ont été réalisées avec le soutien de la Politique scientifique fédérale belge (Belspo).
