Les limites de la Terre, où peuvent-elles bien être ? Nos arrière-arrière-arrière-grands-pères et grands-mères ont réfléchi à cette question avec la conviction qu'il fallait bien la trouver quelque part. Bien sûr, nous savons maintenant qu'il n'y a ni fin ni limite puisque nous vivons sur une sphère (même si, malheureusement, certains semblent ne pas avoir encore saisi cette idée), mais il existe bien des endroits où l'on peut avoir l’impression de se trouver aux confins de la planète.
L'instrument ASPA a connu une naissance peu conventionnelle par rapport aux instruments de télédétection habituels que nous développons à l’IASB. Il a été conçu, construit, testé et utilisé sans aucune ligne budgétaire spécifique. Néanmoins, selon mon expérience, sa réalisation est un énorme succès étant donné les ressources limitées (en temps et en argent) qui étaient disponibles.
Plutôt que d'adapter notre environnement, aujourd'hui, nous apprenons à nous adapter nous-mêmes. Pendant le confinement, l'Institut royal d'Aéronomie Spatiale de Belgique adapte son slogan de "Science between Heaven and Earth" (la science entre la Terre et le ciel) à "Science between Heaven and Home" (la science entre la maison et le ciel). Nous partagerons avec vous les petites choses qui illuminent nos journées dans notre nouveau mode de vie et de travail. Nous verrons de nouveaux ajouts à la collection ici.
Après avoir fait des petites bulles dans l’espace, il est temps de faire mousser les choses maintenant. La fin d'une mission marque le début d'une nouvelle mission pour le Centre belge des opérations spatiales (B.USOC). Le 6 mars, l'astronaute américaine Jessica Meir remplacera des expériences au sein du rack du Fluid Science Laboratory dans le module européen à bord de la Station spatiale internationale.
Il fallait s'attendre à ce que les effets du virus corona sur la qualité de l'air en Chine ne soient pas moindres. Le 'lockdown' de plusieurs villes de la province chinoise du Hubei, qui a commencé le 23 janvier 2020, a stoppé toute une communauté. L'impact sur la qualité de l'air, du fait de la forte réduction de la combustion de combustibles fossiles, est clairement perceptible depuis l'espace avec l'instrument TROPOMI.
A cinq semaines du lancement, le picosatellite PICASSO, destiné à l'observation de la Terre et aux sciences spatiales, a été livré à l'Agence Spatiale Européenne (ESA) et a été intégré avec succès dans son "déployeur" orbital. Première mission CubeSat de l'Institut royal d'Aéronomie Spatiale de Belgique, PICASSO sera l'un des 42 petits satellites lancés simultanément par la fusée Vega de Arianespace, le 24 mars 2020, depuis le site de lancement de l'ESA en Guyane française. Transportant deux instruments scientifiques, PICASSO mesurera la répartition de l'ozone dans la stratosphère, estimera le profil de température jusqu'à la mésosphère et caractérisera le plasma dans l'ionosphère.