Des recherches, évaluées par des pairs et menées par de nombreux groupes indépendants dans le monde entier, dont l'Institut royal d'Aéronomie Spatiale de Belgique, ont présenté des preuves solides que les activités de l'homme sont la principale cause des changements climatiques rapides observés actuellement. Le GIEC a publié cette semaine une nouvelle synthèse de ces preuves et renouvelle l’urgence de ce message. Le Dr Jean-François Müller, scientifique de l'Institut, a contribué au chapitre 6 du rapport, qui traite de l'impact sur le climat d'autres polluants atmosphériques que le dioxyde de carbone.
Le changement climatique est l'un des plus grands défis auxquels sont confrontées les générations actuelles et futures. Les observations de notre atmosphère depuis le sol ou l'espace, des océans et des terres émergées fournissent des informations uniques qui sont d'une grande importance pour comprendre et traiter le changement climatique.
Prise de position de l'IASB sur le changement climatique
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Cette prise de position sur le changement climatique a été adoptée par l'Institut Royal d'Aéronomie Spatiale de Belgique (IASB) afin de clarifier son ambition et son rôle dans la recherche sur le changement climatique. Elle confirme la base scientifique du consensus des spécialistes des sciences de la Terre selon lequel les activités humaines sont la cause principale du récent réchauffement de la planète, et que la fourniture, la validation et l'interprétation des enregistrements de données climatiques font partie des missions de l'Institut.
Cette déclaration constitue la base du dialogue avec nos parties prenantes sur les questions du changement climatique : la communauté scientifique, le citoyen ainsi que les décideurs politiques.
L’Institut est prêt à soutenir toute initiative prise par les gouvernements belges compétents pour renforcer nos recherches et services en lien avec le changement climatique.